Alors voilà...
J'ai à peu près 3 tonnes de choses à vous montrer et à
vous raconter, mais tant qu'à faire on va commencer par se débarrasser
du moche - voui je sais, c'est pas une obligation non plus
mais ça me fait du bien, si si, j'insiste - sinon repassez bientôt,
une fois triées mes 250 photos (ouuuh la petite joueuse)
je vais vous infliger la séance-diapo-d'après-vacances, y a pas de
raison après tout.
Or donc.
Ça a mal commencé. Panne de
voiture le 1er jour. Avec les 2 enfants à
l'arrière je vous raconte pas tout ce qui vous passe par la tête lorsque
la boite de vitesse lâche à 110 sur l'autoroute. Ça a mal fini -
avec la disparition d'un bon gros matou qui a partagé
nos années estudiantines. J'ai pas pleuré pendant 3 semaines, mais là
les bondes se sont ouvertes d'un coup.
Entre les 2, c'était... mouvementé. Un
concentré d'emmerdes, un festival de pépins, un ramassis de soucis,
graves, pas graves, moyen graves. Et surtout une montagne de tristesse.
On a déménagé un appartement à la force de nos petits bras, Chéri et
moi, on a trié une vie, fait des découvertes peu glorieuses, on s'est
coltiné quelques services durs d'oreille et/ou psychologiquement
limités, et côtoyé pour la première fois de près une maladie
épouvantablement triste - Alzheimer.
Et les enfants, bien sûr, je regrette de
leur avoir infligé ça, je ne pensais pas que Mon Grand , une vraie
éponge, allait autant ressentir le côté négatif des choses, il ne s'est
apaisé - de façon spectaculaire - que lorsqu'on a quitté le sud - comme
moi, en somme. La dernière semaine en Charente, entre nous et rien que
nous, a été plus calme, vide d'évènement - tant mieux, ces temps-ci
j'aspire à la douce monotonie.
Demain promis, je vous
raconte une blague de Toto je reviens à des choses plus
jolies et légères.