Compte à rebours (la suite) : les Invitations
Etape 1 : Peaufiner la Liste d’Invités
Sachant qu’il y a 27 loulous dans la classe et que Mon Grand veut inviter tout le monde – « Non chéri c’est pas possible "-, que la présence du meilleur copain n'est pas négociable (jusqu’à ce qu’ils se fâchent à vie 2 jours avant), que j'ai des invitations à rendre ("Non, lui je veux pas l'inviter ! – Ah oui mais il t’a invité à son anniversaire mon Chéri, ce serait gentil… – Nan je veux pas !" Faites des enfants, qu'y disaient...), que je voudrais respecter la parité (pas envie de ressembler à Ma Dalton, sameid après-midi), qu'il y a THE copain que lui veut ABSOLUMENT inviter et que moi je ne préfère ABSOLUMENT PAS (le dit copain étant un grand que je vois régulièrement très occupé à essayer d’étouffer un congénère – plus petit que lui, tant qu’à faire – Mon fils a lui-même été de ces petites terreurs de bac à sable, n’empêche, j’ai pas trop envie de devoir jouer les infirmières. Je pose donc 27 et j’en retire d’office la moitié, je rajoute 4 et j’enlève 6, je retiens d’éventuels désistements (eh oui y a piscine le samedi) et j’arrive à une glorieuse liste de… pfffou non c'est pas bon, je recommence...
gggg
Etape 2 : La Fabrique à Invitations
Là je me suis fait un petit plaisir perso, j’ai utilisé les personnages d’un livre de mon grand chouchou, Mario Ramos :
gg
D'ailleurs, j’ai récemment découvert un autre titre : « Le Roi est occupé » ; mais où est passé le Roi ? il faut le chercher à travers les pièces, les cachettes et les passages secrets de son château. Et comme toujours avec cet auteur, une chute drôlissime.
Etape 3 : Piéger les parents
Une maman à qui je touche un mot du goûter me dit que, oh mince, son rejeton n’est pas disponible cet après-midi-là ; flûte, j’ai même pas eu le temps de lui donner son invitation. Je lui rétorque que « J’ai passé 3 plombes à peinturlurer le prénom de ton fils sur un splendide gribouillis, même qu’une invitation comme ça t’en as jamais eue, alors tu vas la prendre, et je veux rien entendre ».
Ok, en vrai j’ai répondu « Rhooo mince c’est balot ».
Forte de cette expérience, je change de méthode : je me poste lundi matin en embuscade derrière les murs de l’école et dès que ma proie est repérée, je surgis tel un diable de sa boite, atterrissant devant la maman pour lui bloquer le passage, je colle mon enveloppe entre les mains de sa progéniture terrorisée en braillant (style « le cri qui paralyse ») : « GOUTER SAMEDI APRES-MIDI BONNE JOURNEE !! », puis je prends mes jambes à mon cou et disparais au bout du couloir. Durée de l’ « Opération Intimidation » : 6 secondes.
Comment ils pourraient refuser de venir au goûter, après ça ????? Vous viendriez, vous ?
Oui, hein ?